Alpha Centauri Admin
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| Sujet: Des scientifiques citoyens observent un nuage de comètes (En-Fr) Mar 1 Déc - 12:34 | |
| Des scientifiques citoyens observent un nuage de comètes orbitant autour d'une étoile lointainePublié par Jacob Aron le 18 septembre 2015, soit une semaine après la parution du document scientifique de l'équipe scientifique qui a analysé le flux lumineux de l'étoile 8462852 ( Où est le flux de l'étoile KIC 8462852? (En-Fr) - Citizen scientists catch cloud of comets orbiting distant star" (En):
A crowdsourced group of planetary detectives may have spotted a massive cloud of comets orbiting a distant star. NASA’s exoplanet-hunting Kepler space telescope spent four years carefully watching the same patch of sky, looking for any stars that dipped in brightness. These dips happen when an orbiting planet crosses in front of the star, and measuring their size and timing provides astronomers with data about the planet. Most Kepler data is processed automatically by algorithms looking for repeating patterns, but a website called Planet Hunters lets citizen scientists inspect the data by eye in an effort to spot anything unusual. Data from one star, known as KIC 8462852, was so strange that people started labelling it “bizarre” and “curious”. Orbiting planets block their stars’ light for a few hours or days at regular intervals that correspond to the duration of their orbit. But this star seemed to have two small dips in 2009, a large, weirdly asymmetric dip lasting a week in 2011 and a series of many dips during three months in 2013, some reducing the brightness of the star by as much as 20 per cent.
Explaining the signal
“It was kind of unbelievable that it was real data,” says Tabetha Boyajian of Yale University, who led a team of astronomers investigating the signal. But after checking and double checking for anything that could have gone wrong with the telescope, they decided the signal must be real – and were forced to come up with an explanation. “We were scratching our heads. For any idea that came up there was always something that would argue against it.” With the aid of ground-based observations, the team ruled out variability from the star itself or interference from other nearby stars. Instead they decided the star was being covered by clumps of dust. But where did the dust come from? Collisions within an asteroid belt around the star, or a smash-up between two larger bodies like the one thought to have produced the Earth and moon in our solar system, wouldn’t produce all of the dips in starlight. Having worked through the other possibilities, the team concluded the most likely explanation is a family of exocomets that veered close to the star and were broken up by its gravity, producing huge amounts of dust and gas in the process. If the comets are on an eccentric orbit passing in front of the star every 700 days or so, further breaking up and spreading out as they go, that could explain all the dips in the data.
Cosmic-scale fireworks
KIC 8462852 is about 50 per cent larger than our sun, so if this comet explanation is correct, the dust cloud would be pretty big. It would be an impressive sight up close, says Boyajian. Something that size in our solar system would blot out a significant amount of sunlight. When Earth passes through the debris clouds left in interplanetary space by passing comets, we get meteor showers. There’s no evidence of a planet in the KIC 8462852 system, but someone standing on such a world as it passed through the dust cloud would see quite a light show, says Boyajian. “The scale of the meteor shower would be huge, like cosmic-scale fireworks.” More data will help pin down the true nature of this strange signal. Kepler stopped working properly in 2013, so the team haven’t been able to track the star as well as they would like. There were no observations of the star in April 2015, when the next dipping events might have occurred, but the team are planning to keep an eye out in May 2017. “It’s really frustrating that the light curve got really, really exciting right before the Kepler mission died,” Boyajian says. Still, the team says Planet Hunters was instrumental in finding this signal in the first place. There could be more oddities hiding in the data we already have. “Planet Hunters have gone through maybe about half of the Kepler light curves, so there is still a whole lot to be viewed and classified,” Boyajian says.
Des scientifiques amateurs découvrent un nuage de comètes autour d'une étoile lointaineUn groupe d'astronomes amateurs peut avoir repéré un nuage massif de comètes en orbite autour d'une étoile lointaine. Le télescope spatial chasseur d'exoplanètes Kepler de la NASA a passé quatre années à observer attentivement le même coin du ciel, à la recherche de toutes les étoiles qui variaient en luminosité. Ces variations se produisent quand une planète en orbite passe devant l'étoile, et la mesure de leur taille et fréquence de passage fournit aux astronomes des données sur la planète. La plupart des données de Kepler sont traitées automatiquement par des algorithmes à la recherche de informations répétitives, mais un site Web appelé Planète Hunters permet aux citoyens d'inspecter les données à l'oeil nu dans un effort pour repérer quelque chose d'inhabituel. Les données d'une étoile, connue sous le nom KIC 8462852, était si étranges que les gens ont commencé à l'étiqueter de «bizarre» et «curieuse». Les planètes en orbite bloquent la lumière de leur étoile pour quelques heures ou quelques jours à des intervalles réguliers qui correspondent à la durée de leur orbite. Mais cette étoile semblait avoir eu deux petits creux en 2009, une grande diminution étrangement asymétrique d'une durée d'une semaine en 2011 et une série de nombreux creux pendant trois mois en 2013, réduisant la luminosité de l'étoile parfois de 20 pour cent. Expliquer le signal"Le plus incroyable est qu'il s'agissait de données réelles", dit Tabetha Boyajian de l'Université Yale, qui a dirigé une équipe d'astronomes enquêtant sur le signal. Mais après avoir vérifié et revérifié tout ce qui aurait pu mal se passer avec le télescope, ils ont décidé que le signal devait être réel - et ont été contraints de trouver une explication. "Nous nous sommes gratté la tête. Pour toute idée qu'on a eue, il y avait toujours quelque chose qui allait à son encontre."Avec l'aide d'observations prises au sol, l'équipe a exclu la variabilité de l'étoile elle-même ou des interférences provenant d'autres étoiles proches. Au lieu de cela, ils ont décidé que l'étoile était couverte par des amas de poussières. Mais d'où vient la poussière? De collisions dans une ceinture d'astéroïdes autour de l'étoile, ou un choc entre deux grands corps comme celui imaginé pour avoir produit la Terre et la Lune dans notre système solaire, n'auraient pas pu produire tous les creux de lumière stellaire. Ayant travaillé toutes les autres possibilités, l'équipe a conclu que l'hyppothèse la plus probable est une famille d'exocomètes passée près de l'étoile et disloquée par sa gravité, produisant d'énormes quantités de poussières et de gaz. Si les comètes sont sur une orbite excentrique en passant devant l'étoile tous les 700 jours ou plus, brisées et étalées comme elles le sont, cela pourrait expliquer tous les creux dans les données. Feux d'artifice à l'échelle cosmique KIC 8462852 est environ 50 pour cent plus grande que notre Soleil, alors si cette hypothèse est correcte, le nuage de poussière serait plutôt grand. Ce serait un spectacle impressionnant de près, dit Boyadjian. Quelque chose de cette taille dans notre système solaire pourrait occulter une quantité importante de la lumière du soleil. Lorsque la Terre traverse les nuages de débris laissés dans l'espace interplanétaire par des comètes de passage, nous obtenons des pluies de météores. Il n'y a aucune preuve d'une planète dans le système KIC 8462852, mais quelqu'un situé sur un tel monde passant à travers le nuage de poussière serait fasciné par ce spectacle lumineux, dit Boyadjian. "L'ampleur de la pluie de météorites serait énorme, comme un feu d'artifice à l'échelle cosmique."Davantage de données nous aideront cerner la vraie nature de cette étrange signal. Kepler a cessé de fonctionner correctement en 2013, aussi l'équipe n'a pas été en mesure de suivre l'étoile aussi bien qu'elle le souhaitait. Il n'y a plus d'observation de l'étoile depuis avril 2015, quand les prochains creux auraient pu se produire, mais l'équipe a l'intention de garder un œil en mai 2017. "Il est vraiment frustrant de constater que la courbe de lumière est devenue vraiment, juste vraiment excitante avant que la mission Kepler s'arrête.", dit Boyadjian. Pourtant, l'équipe dit que Planets Hunters a joué un rôle dans la recherche de ce signal en premier lieu. Il pourrait y avoir plus de bizarreries qui se cachent dans les données que nous avons déjà. "Planet Hunters a peut-être traversé environ la moitié des courbes de lumière de Kepler, donc il y a encore beaucoup choses à voir et à classer", dit Boyadjian. Source: https://www.newscientist.com/article/dn28191-citizen-scientists-catch-cloud-of-comets-orbiting-distant-star/ | |
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