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 L'explosion de Tunguska 30 juin 1908

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Alpha Centauri
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MessageSujet: L'explosion de Tunguska 30 juin 1908   L'explosion de Tunguska 30 juin 1908 Lien_grisLun 12 Oct - 13:42

L'explosion de Tunguska 30 juin 1908

Un aperçu complet transcrit du livre Le Roswell russe, de Paul Stonehill et de Philip Mantle (2015), de ce qui reste toujours un mystère 107 ans après le fait.

"L'autre" Roswell russe le crash de Tunguska (1908)

30 juin 1908, 7h17

On a également appelé ce cas "l'incident de Roswell russe", et il s'agit peut-être du dossier ufologique russe du XXè siècle le plus connu. "Quelque chose" a explosé en l'air au-dessus de la Sibérie le 30 juin 1908, couchant sur plus de 2000 km² de forêt mais sans laisser de cratère ni d'indice sur ce qui avait bien pu se produire. Plus de cent ans après les faits, les scientifiques continuent de s'interroger sur ce qui a frappé la Sibérie. Certains chercheurs affirment qu'un objet volant non-identifé a explosé, peut-être à cause d'une défaillance de son sytème de propulsion. La question de savoir ce qui s'est réellement passé dans le ciel de Tunguska occupe l'esprit des scientifiques, chercheurs et ufologues depuis au moins les années 1920. Certains d'entre ceux qui ont étudié le phénomène sont morts dans des camps de concentration, d'autres ont perdu la vie pendant qu'ils menaient leurs recherches, et d'autres encore ont fait l'objet de moqueries ou ont vu leurs travaux tomber dans l'oubli tout au long du sanglant vingtième siècle.
Les avis restent divergents au sujet des évènements de Tunguska, même à propos de la direction par laquelle le ou les objets sont arrivés. Certains se demandent si ce qui a frappé Tunguska était un "objet" réel, physique, ou quelque chose de tout à fait différent.

Dans notre volonté de trouver une réponse, nous avons passé en revue quantité de rapports de témoins oculaires; nous nous sommes en outre penchés sur des études faisant état de mutations anormales observées dans la zone en question, ainsi que sur l'impact écologique général qu'a eu l'explosion. Même si de nombreuses théories ont été avancées, l’événement ufologique le plus important à être survenu en Russie est loin d'être résolu. Ce chapitre présente les différents points de vue sur les événements de Tunguska et les recherches en cours visant à venir à bout de cette énigme.

L'explosion de Tunguska 30 juin 1908 4
Photo: Lieu d'impact. Raymond Lefèvre

La région de Tunguska est une immense étendue sauvage, infestée de moustiques et parsemée de nombreux marécages. Même si la taïga environnante est spectaculairement belle, le trajet nécessaire pour atteindre ce site reculé et désolé a été décrit comme un véritable enfer. Les habitants locaux sont les Evenks, des nomades qui sont les descendants d'un mélange de populations de l'Est de la Sibérie et de tribus originaires de la région du lac Baïkal. À un moment de l'histoire de la Russie, les Evenks constituaient la population la plus importante de Sibérie. Les Evenks vivaient alors dans la taïga qui s'étend de la rivière Yrtich à la mer d'Okhotsk et qui comprend les territoires du fleuve Léna, de la rivière Angara et du lac Baïkal. Ce peuple vit traditionnellement de la chasse, de l'élevage de rennes et de la pêche; aujourd'hui les Evenks ne sont plus qu'approximativement 2000.

Cette étrange année 1908

L'année 1908 fur marquée par un grand nombre d'anomalies astronomiques et atmosphériques. Selon Pesach Amnuel, un astrophysicien et auteur israélien d'origine russe, l'activité solaire  était plus forte que la normale en 1908. Y. Koptev, dans un article paru dans NLO Magazine (en 1997), décrit d'étranges phénomènes observés dans les cieux de Russie avant les évènements de Tunguska et qui y sont peut-être liés. D'après Koptev, le 22 février, par un clair matin, les habitants de la ville de Brest (Russie) contemplèrent un objet brillant en forme de V dans le ciel en direction du Nord-Est qui se déplaçait vers le Nord. Curieusement, à mesure que la taille de l'objet augmentait, sa luminosité diminuait. En l'espace d'une demie-heure, l'étrange objet était devenu pratiquement invisible dans le Nord-Est.

En avril, une gigantesque météorite qui avait un aspect plutôt étonant tomba dans la région de Novoaleksandrovsk. D'après les journaux locaux, ce rocher spatial s'écrasa au sol près d'une voie de chemin de fer, et un train qui passait à proximité fit un arrêt d'urgence. Dès que le train s'immobilisa, les passagers en descendirent pour contempler la curieuse météorite qui était complètement enfoncée dans le sol et dont seule une petite partie du sommet était encore visible. Très curieuse par son apparence, cette masse rocheuse était de couleur blanche.

En automne de cette année-là, une autre météorite explosa au-dessus du lac Teletsky en projetant des fragments partout aux alentours. En septembre, on observa une météorite passer au-dessus de la ville de Melitopol.
À l'été et à l'automne 1908, on constata une véritable pluie de météorites dans l'Est comme l'attestent les documents d'archives de l'époque, et de nombreuses régions connurent une hausse extraordinaire du nombre d'observations de bolides. Des estimations laissent penser qu'il y eut trois fois plus de météorites en 1908 qu'en n'importe quelle autre année auparavant. Les journaux du monde entier parlèrent de ces observations en même temps que des chutes de météorite en Russie européenne, dans les pays baltes, en Sibérie, en Asie Centrale, en Chine et en Angleterre.

On rapporta également d'autres types de phénomènes. Du 17 au 19 juin, dans la région de la moyenne Volga en Russie, les habitants s'étonnèrent de voir une aurore boréale, un spectacle que l'on ne peut habituellement pas observer sous cette latitude. À la même époque, les habitants d'Orlovskaya ne purent s'expliquer le brusque apparition d'étranges nuages argentés dans le ciel. Quelques jours plus tard, les personnes qui vivaient dans la périphérie de la ville de Yuryev (aujourd'hui Tartu) ainsi que dans d'autres régions purent contempler avec étonnement un ciel violet à l'aube, un phénomène qu'ils n'avaient jamais vu auparavant.
C'est un peu comme la nature se préparait à un évènement vraiment inhabituel. Le 21 juin, les habitants de plusieurs régions d'Europe mais aussi de l'Ouest de la Sibérie observèrent des cieux très lumineux aux aurores. De même, au crépuscule, on revit de curieux nuages couleur argent qui s'étendaient dans le ciel d'Est en Ouest. Après le 27 juin, les signalements faisant état de nuages de ce type devinrent bien plus fréquents. Des équipages de bateaux qui traversaient l'Atlantique rapportèrent avoir vu des nuages denses de poussières ou de cendres se déplaçant à haute altitude. Les journaux précisèrent que l'humanité n'avait pas été confrontée à des manisfestions aussi exotiques depuis l'explosion du Krakatoa dans le Pacifique.

À la même époque, de nombreuses régions connurent des conditions climatiques anormales et des phénomènes d'ordre tellurique. Au printemps 1908, de fortes chutes de neige inhabituelles recouvrirent la Suisse et furent suivies par des inondations catastrophiques. Puis il y eut des tremblements de terre. Dans la ville sibérienne d'Irkoutsk, les scientifiques de l'observatoire local enregistrèrent pas moins de 1500 tremblements de terre d'intensités variables.
Lorsque l'observatoire fit parvenir des questionnaires aux témoins de toute la région, les réponse recueillies se révèlèrent particulièrement étranges: aucun d'eux n'avait ressenti de secousse tellurique, mais ils disaient avoir entendu ce qui ressemblait à un tonnerre incroyablement sonore, ceci en dépit du fait que le ciel était dégagé et sans nuage! Après avoir passé en revue une soixantaine de témoignages, A. V. Voznesensky, le directeur de l'observatoire, arriva à la conclusion que ces "tremblement de terre" avaient quelque chose à voir avec les évènements de Tunguska.

Selon Pesach Amnuel, le 30 juin, le jour de l'incident, l'observatoire d'Irkoutsk enregistra une secousse tôt ce matin-là. Le sol se mit à bouger à 7 heures 19, et les équipements de l'observatoire détectèrent trois secousses, chacune durant plus de deux minutes. Le directeur de l'observatoire et ses assistants déterminèrent rapidement que l'épicentre du tremblement de terre se situait entre les rivières Nizhnyaya et Podkamennaya Tunguska, au Nord du poste de traite de Vanavara. Bizarrement, le sismographe d'Irkoutsk indiqua que la dernière secousse eut lieu à 7 heures 46, soit environ une demie-heure après l'explosion de Tunguska. A. V. Voznesensky, le directeur de l'observatoire, pensait que la dernière indication du sismographe ne se rapportait pas du tout à un tremblement de terre mais à une explosion aérienne.
L'onde sonore de cette explosion atteignit Irkoutsk 45 minutes plus tard et continua sa progression à tavers la planète.

Quand les auteurs de ce livre ont fait des recherches sur l'explosion de Tunguska, quelle n'a pas été leur stupeur de constater que les scientifiques russes de l'époque avaient à peine pris l'évènement lui-même en considération. Par la suite, bien entendu, des hypothèses ont été formulées à son sujet et des expéditions organisées sur les lieux, et cela continue de nos jours. Il existe certainement des chercheurs et des groupes qui ont réagi presque immédiatement à l'évènement, mais nous ne disposons que de très peu d'informations sur la question: nous reviendrons sur ce point plus loin dans ce chapitre.

L'"explosion"

L'objet arriva par l'azimut 115 degrés et descendit suivant un angle d'entrée compris entre 30 et 35 degrés au-dessus de l'horizon avant de poursuivre une trajectoire Nord-Ouest en direction de l'horizon. Lorsque l'objet atteignit une altitude de quelques kilomètres au-dessus du sol, une terrible explosion aérienne embrasa la forêt en dessous de lui et réduisit à néant un secteur de plus de 1500 kilomètres carrés, et les courants aériens de la haute atmosphère commencèrent à éparpiller des cendres sur l'ensemble de la planète. On estime la masse de l'objet à 100 000 tonnes, et la force de l'explosion à 40 mégatonnes de TNT, soit 2000 fois la puissance de la bombe atomique qui a explosé au-dessus d'Hiroshima (Japon) en 1945.

L'explosion de Tunguska 30 juin 1908 2
Photo: La Catastrophe de Tunguska, huile sur toile (80x60 cm), Raymond Lefèvre

Les évènements de Tunguska n'auraient peut-être jamais attiré l'attention du monde entier (Kulik, Kazantsev, Zigel, Korolyov et d'autres avec eux) si l'on n'avait pas relevé autant de contradictions criantes dans les observations du comportement de l'objet. Les experts en balistique qui se sont penchés sur le dossier ont déduit qu'avant d'exploser, l'objet de Tunguska avait volé d'Est en Ouest à faible allure; cette trajectoire fut confirmée par les témoins qui vivaient à l'Est du lac Baïkal. Mais, assez curieusement, les témoins qui observèrent l'objet depuis l'Ouest du lac jurèrent que l'objet avait progressé du Sud au Nord!

En 1969, Feliks Zigel, une scientifique et ufologue réputé en Russie, suggéra dans un article paru dans le numéro 12 du magazine Tekhnika Molodezhi que l'objet de Tunguska était un OVNI qui avait survolé la forêt et exécuté quelques virages serrés dans les cieux de Sibérie avant d'exploser pour une raison inconnue. Certains de ceux qui contemplé le vol de l'objet au-dessus de la taïga dirent par la suite, qu'à un moment donné, celui-ci avait modifié sa trajectoire pour repasser au-dessus du lac Baïkal. On relève d'autres incohérences dans les témoignages qui sont parvenus jusqu'à nous. L'objet "du Sud" aperçu dans les premières heures du matin fut décrit comme "une étoile" de couleur blanc-bleu. Cependant l'objet "de l'Est" observé bien plus tard dans la journée fut décrit quant à lui comme un objet volant rouge au déplacement rapide.

Alexey V. Zolotov, un scientifique qui est par ailleurs investigateur du paranormal, émit l'idée que les évènements de Tunguska pourraient impliquer deux objets totalement distincts qui seraient arrivés de directions différentes avant deconverger au-dessus de Tunguska. Zolotov suggéra que deux OVNIs, l'un venant du Sud et l'autre de l'Est, se sont rejoints au-dessus de la taïga avant d'exploser probablement suite à une collision.
Se peut-il qu'un objet ait intercepté le second au-dessus de l'impénétrable taïga sibérienne en 1908? Est-il ici question d'un système de défense extraterrestre fonctionnant à la manière de nos missiles? L'idée a été examinée par des ufologues russes dès 1991. Et pourtant, si nous avons affaire à une explosion ou à la désintégration d'un objet en altitude, aucun débris (malgré ce qu'en disent ceux qui prétendent le contraire) n'a jamais été retrouvé.

L'explosion de Tunguska 30 juin 1908 50
Photo: Arbres couchés à Tunguska

Un autre scientifique russe justifie l'existence de contradictions entre les témoignages en affirmant que les observateurs avaient vu deux météorites différentes deux jours distincts, ce qui a donné lieu à deux descriptions entièrement différentes. Certains chercheurs estiment que l'"objet de Vasha" découvert en 1985 à près de 3000 kilomètres de Tunguska pourrait être un débris des évènements de 1908.

Les prolongements de l'incident

Après les évènements de Tunguska, des dizaines de millions d'habitants disséminés à travers la Sibérie et l'Europe furent témoins d'un phénomène extrêment singulier: une mystérieuse lueur qui dura 72 heures. Pendant ces 72 heures, il n'y eut plus de nuit dans les régions situées à l'Ouest du théâtre des évènements. Dans le Nord de l'Europe, il régna une curieuse clarté plusieurs mois durant. Cette luminosité était si forte qu'elle était suffisante pour éclairer les rues de Londres aux heures nocturnes.
L'observatoire d'Irkoutsk signala également des perturbations dans le champ magnétique terrestre à neuf cents kilomètres au Sud-Est de l'épicentre de Tunguska. Les perturbations géomagnétiques locales partageaient des similitudes avec les effets secondaires d'une explosion de bombe nucléaire dans l'atmosphère, mais, contrairement à ce que l'on observe dans ce genre d'explosions, il y eut un retard dans le cas de Tunguska puisque que les perturbations géomagnétiques ne se produisirent que bien après que l'explosion ait eu lieu.

On constata d'autres anomalies apparemment en rapport avec l'"explosion", notamment de mystérieux nuages mésosphériques,  de lumineux crépuscules "volcaniques", des perturbations dans la polarisation de l'atmosphère, ainsi que d'intenses halos solaires. Les arbres étaient couchés vers l'extérieur en dessinant un motif radial. On remarqua que de nombreux arbres étaient restés debout et qu'ils formaient une vaste section au centre la zone, même si leur écorce et leurs branches avaient disparu. Il est intéressant de noter que la forêt se remit très rapidement de l'incident, et qu'il y eut des signes évidents d'une croissance accélérée; on a constaté une croissance rapide des végétaux dans de nombreux sites de rencontres rapprochées avec des OVNIs.
On releva également des effets écologiques de l'explosion, à savoir uen répercussion génétique sur les humains de même que sur la faune et la flore locales, une revitalisation remarquablement rapide de la taïga, et une croissance accélérée chez les jeunes arbres.
Nous ne savons pas grand-chose sur les effets génétiques secondaires de l'explosion de Tunguska. Le docteur N. V Vasilyev, qui est membres de l'Académie des Sciences Médicales, évoque sérieusement le sujet des conséquences génétiques dans le journal ukrainien RIAP Bulletin (de jan vier-mars 1995). Il y décrit une mutation rare au niveau des antigènes Rh qui serait apparue chez les natifs de la région, les Evenks, dans les années 1910. Cette mutation fut d'abord observée à StrelkaChunya, l'une des installations les plus proches du lieu de l'explosion de Tunguska.On aégalement noté des particularités morphométriques chez certaines espèces de fourmis trouvées dans le secteur de l'épicentre.

Les chercheurs en paranormal A. B. Petukhov et L. A. Pankratov ont présenté les évènements de Tunguska sous un angle différent dans le magazine Anomaliya en 1997. Ils y rappelaient que l'année qui suivit l'incident vit un nombre inhabituellement élevé de naissances d'individus très intelligents et influents, bon nombre d'entre eux étant nés en Russie. Leurs recherches montraient que 207 personnalités de premier plan étaient nées dans le monde, soit presque deux fois plus que les années précédentes (1900 à 1907) et suivantes (1909 à 1915). De ces 207 personnes importantes nées après Tunguska, 117 avaient vu le jour en Russie, un résultat hautement improbable. La liste de ces Russes importants venus au monde en 1908 et 1909 a des allures de Who's and who dans de nombreux domaines, et comprend le mathématicien Sergueï Lvovitch Sobolev ainsi que de nombreux russes qui excellèrent dans les sciences ou dans les disciplines artistiques. S'agit-il d'une coïncidence?
Se peut-il que l'explosion de Tunguska, qui semble avoir stimulé la forêt en provoquant des croissances spectaculaires chez les arbres de la région pendant des décennies, ait aussi en quelque sorte "donné un coup de fouet" à la civilisation humaine en opérant à un niveau moléculaire ou psychique? Il es tpossible que cet évènement ait eu bien plus de répercussions positives pour notre planète que ce que nous pensons généralement.

Les témoins oculaires

Un grand nombre de témoins se manifestèrent ou furent retrouvés dans les années qui suivirent les faits, et leurs souvenirs permirent de nous faire une idée de ce qui s'est passé. Nombre d'entre eux racontèrent avoir observé une masse ovale se déplacer dans le ciel à très faible allure et l'avoir vue changer de trajectoire.
En Russie, le 30 juin 1908, un voyageur à bord du Trans-Sibérien qui avait installé son appareil photo pour prendre un cliché du train lors d'un arrêt à Kansk, aperçut soudain un objet dans le ciel qui brillait intensément. Ce témoin parvint à prendre une photo de piètre qualité de l'objet sur une plaque d'étain avant qu'il disparaisse. Il s'éloigna vers l'Est en zigzaguant et en laissant derrière lui une longue traïnée lumineuse.
Okhchin, un chasseur qui fut également témoin des évènements, prévenait ceux qui se rendaient dans la taïga après 1908 de se méfier d'un certain ruisseau. Il affirmait que son eau était pareille à du feu et qu'elle brûlait les gens aussi bien que les arbres. "Je prierai Agdi que vous reveniez vivants" avait-il coutume de dire. Vingt ans après les évènements de Tunguska, les rivières au-dessus desquelles l'objet avait explosé étaient toujours dépourvues de poissons. Il y eut de nombreux comptes rendus et récits après l'explosion. Les chercheurs russes et soviétiques réussirent à collecter et à préserver une grande partie de ces témoignages afin que les futures générations de scientifiques puissent continuer à étudier les évènements incroyables qui se sont produits à la surface de la Terre en 1908.

Leonid Kulik

L'enquêteur Pesach Amnuel nota un fait étrange à propos de cet incident, à savoir ce que les scientifiques semblent n'y avoir accordé que très peu d'atention pendant une dizaine d'années; l'expédition très secrète qu'organisa un groupe de scientifiques de la Société de Géographie russe constitue une exception notable, tout comme d'autres entreprises tout aussi mystérieuses qui eurent lieu peu de temps après.

Un récit au sujet d'une gigantesque météorite tombée en Sibérie fut imprimé au dos d'une page de calendrier paru en 1910, à la date du 15 juin. Bien que de nombreux individus aient probablement lu ce texte, peu semblent y avoir vraiment prêté attention. Mais dix ans plus tard, Leonid Aleksseyevitch Kulik, un scientifique rattaché au musée de minéralogie de Saint-Pétersbourg, prit connaissance de cette histoire qui le captiva.
Kulik exerçait la fonction de conservateur en chef de la collection de météorites du musée depuis 1913 quand V. I. Vernadsky de l'Académie le recruta. Par chance, D. O. Svyatsky rédacteur du magazine Mirovedeniye, fit un jour une visite au musée et montra la fameuse page de calendrier à Kulik.
Le texte décrivait une chute de météorite qui avait eu lieu près de Filimonovo, à quelques onze "verstes" de Kansk (une verste valait 1066,8 mètres dans l'ancienne Russie), Kulik nourrissait un vif intérêt pour les météorites et était toujours prêt à mettre sur pied une expédition en pleine nature pour y rechercher des roches cosmiques. En ces temps troublés, la Russie était éprouvée par les conséquences de sa guerre civile; les villes étaient frappées par la famine, les infrastructures du vieil empire tombaient en ruine, et la terreur du nouveau système commençait à se faire ressentir à travers tout le pays. Malgré tout, l'Académie des Sciences autorisa l'expédition.
Il semblerai que le destin ait fait en sorte que Kulik découvre l'existence du calendrier où était relatée l'histoire de Tunguska. Homme d'action, il dirigea la première expédition sur les lieux en septembre 1921. Il profite de l'occasion pour s'entretenir avec un maximum de personnes et interroger les témoins oculaires, ce qui lui permit de prendre rapidement conscience que Tunguska était un évènement aux proportions énormes. Lors de cette première expédition, il n'atteignit toutefois pas le centre de l'explosion lorsqu'il lui fallut rentrer à Pétrograd comme Saint-Pétersbourg s'appelait alors. La seconde expédition dans la région, financée par l'Académie des Sciences, fut organisée en 1927. Kulik, que l'on estime être parfois à l'origine de l'intérêt de l'Académie pour les météorites, se retrouva une nouvelle fois à la tête de cette expédition. Kulik s'était donné comme objectif de localiser le site de l'impact de ce qu'il pensait être une très grosse météorite. Son assistant Gulikh et lui-même arrivèrent dans le petit hameau de Vanavara en mars 1927. En avril, les deux scientifiques et leur guide evenk Lyuchetkan quittèrent Vanavara pour prendre la direction du Nord. Le 13 du même mois, ils commencèrent à constater que des arbres reposaient à terre sur d'immenses étendues, une vision qui ne manqua pas d'étonner chacun des membres de l'expédition.
L'équipe ne parvint pas à localiser le moindre fragment de météorite, pas plus que les autres expéditions dans la région que Kulik dirigea au cours des quatorze années qui suivirent. Les recherches qu'il menait lui attirèrent un grand nombre d'ennemis haut placés au sein de la communauté scientifique russe, mais il se découvrit aussi un allié de poids en la personne de l'Académicien V. I. Vernadsky.

Vladimir Ivanovich Verdnadsky, un minéralogiste et géochimiste ukrainien, est considéré comme l'un des pères de la géochimie, de la biochimie et de la radiogéologie. Ses centres d'intérêt se portaient aussi bien sur les météorites et les poussières interstellaires que sur la microbiologie et la migration des microéléments dans l'écosystème par le biais d'organismes vivants. Ses idées précédèrent et influencèrent par la suite les mouvements écologistes. À propos de l'affaire Tunguska, Verdnadsky comprit rapidement l'enthousiasme qui animait Kulik.
La vie de Kulik aurait pu servir de base à un film d'aventure à la Indiana Jones. Au cours de son existence tumultuese, Kulik se révéla être un solide individu plein de ressources qui n'hésitait pas à recourir à des moyens discutables pour parvenir à ses fins; il avait souvent recours à son fidèle revolver pour obtenir ce qu'il désirait lors de ses laborieuses pérégrinations à travers une taïga inhospitalière. Bon nombre de vieux Sibériens qui eurent à lever les yeux vers le canon de son arme gardèrent sans aucun doute un souvenir précis de leur rencontre avec ce scientifique bien des années durant. Kulik réussissait généralement à se procurer ce dont il avait besoin, que ce soit de l'aide, des guides, des embarcations, des attelages ou des rennes.

C'était également la philosophie de Kulik de ne tolérer aucune divergence d'opinion lors des longues marches éprouvantes à travers la taïga sibérienne qui devint extraordinairement chaude et infestée de moustiques en été. Les forêts de l'Est de la Sibérie couvrent plus d'un quart du territoire russe. L'été y est court et très chaud, avec des températures qui peuvent grimper jusqu'à 40°C, et l'hiver est d'un froid mordant avec des températures allant jusqu'à -50°C, mais la couche de neige qui recouvre le pergélisol (permafrost) est plutôt fine. La température moyenne sur l'année est inférieure à celle du gel.
Kulik insistait pour que règne une discipline stricte dans ses nombreuses expéditions, et il était résolu à retrouver l'insaisissable météorite qu'il pensait être à l'origine de l'explosion de Tunguska. Toutefois, ceux qui attendaient de voir des résultats concrets de ses expéditions finirent par s'alarmer de son insuccès, et, finalement, les ennemis de Kulik firent part de leur inquiétude à Moscou.

Kulik fut dénoncé comme un ennemi du peuple qui, d'après ses détracteurs, gaspillait l'argent et les ressources du peuple russe. Ils affirmèrent qu'il n'y avait pas de météorite à Tunguska, et que les arbres à terre étaient sûrement tombés à cause d'un simpli ouragan ou d'une autre catastrophe naturelle. Toutefois, en tant que scientifique passionné, Kulik souhaitait ardemment poursuivre ses recherches de la météorite... Moscou retarda son financement, et lorsqu'il finit par recevoir des fonds, il s'avéra que les sommes attribuées n'étaient pas suffisantes. Kulik fit de son mieux pour convaincre les autorités qu'il était certain que la météorite, lorsqu'il finirait par mettre la main dessus, se composerait probablement de nickel pur, un métal que les dirigeants de la Russie auraient bien voulu obtenir étant donné la situation politique du moment et les rumeurs de conflit. Nous étions en 1939, et la Russie de Staline se préparait à la guerre en s'attaquant à l'Europe de l'Est avec ses alliés nazis. C'est ainsi que Kulik insista en affirmant que la météorite qu'il cherchait était sans doute constituée de nickel pur.
Kulik se rendit pour la dernière fois dans la région de l'épicentre le 6 août 1939, et les fonds qui lui avaient été alloués furent entièrement épuisés l'année suivante. En 1941, l'armée d'Hitler envahit la Russie, et Kulik se porta volontairement pour se battre en première ligne pour défendre son pays. Il se fit capturer et mourut en 1942 dans un camp allemand de prisonniers de guerre. Lors de son agonie, en proie au délire, Kulik parla à ses compatriotes prisonniers de l'objet de Tunguska auquel il avait consacré une si grande partie de sa vie.

En automne 1944, un Yak russe survolait l'épicentre de l'explosion de Tunguska quand tous es équipements tombèrent soudainement en panne; l'appareil partit en vrille et s'écrasa dans la forêt en dessous de lui. L'accident se produisit dans le secteur de la rivière Chamba, à une trentaine de kilomètres au Sud de l'épicentre. Aucune explication officielle ne fut jamais donnée pour expliquer le dysfonctionnement dont avait été victime l'appareil. Bien des années plus tard, en 1996, le scientifique Vadim Chernobrov, un chercheur en paranormal reconnu, se rendit sur le site où il prit des photographies.
Aucune expédition officielle ne retourna à Tunguska avant 1958. Toutefois, il y eut des expéditions "officieuses" sur lesquelles nous reviendrons plus loin.
L'expédition de 1958, envoyée à Tunguska par l'Académiedes Sciences, concluait qu'il y avait eu explosion d'un corps céleste au-dessus de la taïga. L'altitude de l'explosion était supérieure à celle qu'indiquait l'ingénieur A. Kazantsev qui était par ailleurs vétéran et auteur de science-fiction.

Les jeunes scientifiques russes Viktor Zhuravlyov et Gennady Plekhanov, qui dirigèrent d'autres expéditions dans la taïga et qui ne trouvèrent aucun fragment d emétéorite ni de radiations, comprirent bientôt que percer le mystère de Tunguska allait se révéler plus compliqué que ce qu'ils avaient pensé initialement.
Au fil des années, les scientifiques soviétiques envoyés à Tunguska avait fini par accumuler une somme impressionnante de données, mais aucun d'eux n'était encore vraiment parvenu à se rapprocher de la vérité. Et d'éminents ufologues tels que Vadim Chernobrov, qu'il nous arrivera d'évoquer fréquemment, s'attelèrent également à la tâche.

Chernobrov et ses collègues menèrent une expédition en 1996, et ils poursuivent leur efforts en ce nouveau millénaire. Il existe une vieille légende qui circule parmi ceux qui se sont rendus dans la taïga de Tunguska pour chercher les réponses à ce mystère: "Tous ceux qui sont venus dans la région y ont laissés une partie d'eux-mêmes". En revanche, ils ont aussi acquis une forme d'énerie spirituelle, quelque chose de particulier qui les accompagnera le restant de leur vie; c'est l'esprit qui les pousse à revenir encore et encore sur les lieux.

L'expédition de Makarenko

Le scientifique ukrainien Alexander Leonodovich Kul'sky a fait paraitre en 1997 un livre véritablement exceptionnel intitulé Na perekrestkah vselennoy (Au carrefour de l'Univers). Il y aprésent un grand d'informations intéressantes et inédites à propos de phénomènes paranormaux survenus dans la Russie tssariste, en URSS ainsi qu'en Europe de l'Est et de l'Ouest. On y trouve un document rédigé par A. Voytsekhovsky où il est question d'une expédition à Tunguska jusqu'ici inconnue. Cette expédition eut lieu à la fin de juin 1908 quand une équipe scientifique dirigée par A. Marakenko entreprit des recherches dans le secteur de la Katonga (qui est le nom evenk de la rivière Podkamennaya Tunguska). Marakenko, qui était membre de la Société de Géographie, rédigea un court rapport sur les travaux de l'expédition, document qui fut retrouvé par la suite.

Selon ce rapport, les scientifiques prirent des photographies de la Katonga et mesurèrent sa profondeur ainsi que celle du canal de navigation. Le document ne mentionne aucune trace que l'on pourrait relier à une chute de météorite, ce qui est extrêmement curieux. Les scientifiques de l'époque pré-révolutionnaire avaient appris à travailler avec la même exigence que leurs voisins européens, et la Société Géographie était une groupe qui jouissait d'un grand prestige au sein de la communauté scientifique, ce qui signifie qu'il est très douteux que les membres de cette expédition ne soient pas parvenus à identifier les signes qui auraient percuté Tunguska. Il semble inconcevable qu'ayant observé ce genre de preuves, les scientifiques aient ommis de les évoquer ne serait-ce que brièvement dans leur rapport. A. Kul'sky propose deux explications: soit le rapport a été ultérieurement modifié pour des raisons inconnues, soit le smembres de l'expédition n'ont pas vu ce qu'ils n'étaient pas en train de chercher spécifiquement, ce qui revient à dire que leurs esprits se seraient "coupés" de cette possibilité.

Quelques soient les reproches que l'on peut formuler à l'encontre de la Russie tsariste, on ne peut toutefois pas l'accuser d'avoir cultivé le culte du secret, la presse de l'époque pouvant s'exprimer très librement au sujet des phénomènes anormaux. Qu'a bien pu observer l'expédition dans la taïga ce jour-là pour que les autorités confisquent le journal de l'expédition et apportent des modifications au rapport de Marakenko dans le but d'y retirer toutes références aux séquelles des évènements de Tunguska? A. Kul'sky penche pour la seconde explication, à savoir que les membres de l'expédition, qui n'étaient pas venus dans l'idée de résoudre le mystère de Tunguska, n'ont par conséquent recherché aucun stigmate ou indication particulière.

D'après A. Voytsekhovsky, la première expédition envoyée à Tunguska pour enquêter spécifiquement sur ce qui s'y était produit fut mise sur pied en 1911, soit trois ans après l'incident; malheureusement, on ne sait que peut de choses à son sujet. Commanditée par le département des routes et voies naviguables d'Omsk, la mission était dirigée par Vyacheslav Shishkov, un ingénieur qui devint par la suite un romancier adulé, auteur de Ugryum-Reka (La rivière mélancolique). Ce livre un best seller en URSS dans les années 1960, nous donne des descriptions très détaillée de la vie quotidienne dans la taïga et de ses habitants hauts en couleur. Le livre, qui a été adapté au cinéma en 1969, évoque également des questions d'ordre paranormal en rapport avec la vie dans la taïga.

En plus de l'expédition de 1911 de Shishkov, des recherches dans les archives montrent qu'une mission d'exploration à Tunguska semble avoir eu lieu en 1909 ou 1910. Le peu que l'on sait à ce propos repose sur une poignée d'obscurs articles parus dans les journaux et sur les témoignages d'habitants de la taïga, ainsi que sur les rares souvenirs de quelques scientifiques de Saint-Pétersbourg de l'époque pré-révolutionnaire. La seule chose dont on est sûr est qu'un groupe transportant un équipement hors du commun est venu sur le site supposé du crash de Tunguska et que ses membres y auraient observé de sphénomènes très étranges. On ignore l'indentité de ces individus de même que la nature de l'équipement apporté sur les lieux. Peut-être ont-ils découvert le même type de traces que celles qu'ont trouvées des ufologues de Vladivostok en 1991 en inspectant le "Cimetière du Diable", le site présumé de l'impact. L'équipe de 1991 a collecté de nombreux comptes-rendus à propos de possible smutations génétiques observées sur des animaux et des êtres humains vivant dans la région après 1908.

Et une expédition secrète de plus

Valentin Psalomschikov, un scientifique et journaliste russe qui jouit d'une certaine estime, a publié un article dans NLO Magazine en 1999 au sujet d'une expédition militaire secrète à Tunguska qui fut approuvée par Lavrneti Beria, figure du régime soviétique et alors membre du Politburo.
En été 1949, Beria, lors d'une réunion très secrète, aborda l'intérêt d'envoyer une équipe d'investigateurs dans la région de Tunguska. Contrairement aux expéditions précédentes, le groupe de Beria ne s'intéressait pas du tout aux météorites. Beria pensait qu'un vaisseau spatial propulsé par une énergie nucléaire avait peut-être explosé au-dessus de la taïga sibérienne en 1908, et, si cela s'avérait exact, il souhaitait recueillir autant d'informations que possible à ce sujet pour des applications militaires. L'opération de Beria allait se dérouler un an après le premier test de bombe nucléaire russe.

Alexander Petrovitch Kazantsev, un colonel à la retraite qui devint par la suite un important ufologue ainsi qu'un écrivain de science-fiction populaire, fut le premier à émettre l'idée que l'explosion de Tunguska pouvait impliquer un appareil extraterrestre. Il ne semble pas que Kazantsev ait fait partie de l'expédition de beria, même s'il en a été clairement l'inspirateur. Beria refusa d'associer tout scientifique civil à son expédition et sélectionna de smilitaires experts en armes atomatiques et en balistique pour sa composition. Avant le départ de l'expédition, Beria demanda à ses assistants de collecter un maximum de renseignements sur les effets de l'explosion dans les secteurs situés aux alentours.

C'est ainsi que furent retrouvés et analysés avec grand soin des enregistrements de stations météorologiques russes et allemandes du 30 juin 1908. Cette entreprise permit de confirmer que l'onde aérienne causée par l'explosion fit le tour de la Terre à plusieurs reprises, et les calculs indiquèrent que l'énergie produite par l'explosion était équivalente à plusieurs dizaines de mégatonnes et que celle-ci avait eu lieu à 18 kilomètres d'altitude. Les informations obtenues de l'observatoire de géophysique d'Irtkoutsk confirmèrent aussi que de profondes perturbations magnétiques dans le champ magnétique terrestre avait été enregistrées quelques minutes après l'évènement, ainsi qu'une ionisation accrue, rappelant ce que l'on observe lors d'une détonation nucléaire dans l'atmosphère. Cet accroissement de l'ionisation permit aux scientifiques d'Irkoutsk de capter des ondes radio d'Europe, quelque chose qui n'était jamais arrivé avant cela.
Avant le départ de l'expédition de Beria pour la taïga, un avion de reconnaissance survola deux fois la région d el'explosion de Tunguska et prit des photographies de la forêt à différentes altitudes. Chacun des membres de l'expédition étudia minutieusement les rapports et les clichés des expéditions de Kul'sky.

Puis, à l'été 1949, les membres de l'expédition secrète de Beria, se faisant passer pour des géologues en partance pour une mission de routine, s'envolèrent pour Vanavara d'où ils embaquèrent dans un hydravion pour atteindre le lac Cheko, un petit lac d'eau douce de Sibérie près de la rivière X (ou Tunguska pierreuse). On leur interdit de poser des questions aux habitants locaux au sujet des évènements de Tunguska, mais ils se virent autorisés à noter toute informations qu'ils viendraient à surprendre.

Les découvertes scientifiques de l'expédition de Beria ne firent l'objet d'aucune publication, mais on en connaît suffisament d'éléments pour imaginer que ces conclusions sont bien différentes des informations qu'ont receuillies par la suite les expéditions de l'Académie des Sciences et du Comité pour l'étude des météorites. Les cinetifiques militaires de Beria déterminèrent que les arbres avaient été couchés par une onde de percussion provenant de l'énergie dégagée par l'objet et qu'il ne s'agissait pas d'une onde balistique comme ce que l'on peut voir lors du passage très rapide d'un objet. Ils confirmèrent également que l'explosion avait eu lieu à un ealtitude élevée et que sa force était supérieure à une mégatonne. Toutefois, ils ne trouvèrent aucune trace de radiation significative dans le secteur; en effet, lorsqu'une bombe atomique explose, on observe une forte radioactivité dans l'atmosphère. Les scientifiques de Beria conclurent qu'il avait dû s'agir d'une explosion thermonucléaire (fusion plutôt que fission).

Une fois de retour à Moscou, les spécialistes en charge des différents domaines d'études (balistique, radioactivité...) travaillèrent sur leurs rapports en parfait isolement les uns des autres avec pour seul matériel un emachine à écrire et du papier. Aucun groupe de discussion ou d'échange d'idées ne fut autorisé. Lorsque les experts eurent terminé leurs compte-rendus, les documents furent ramassés, et personne ne sait ce qu'il advint du rapport final ni à quoi ce dernier put servir.

Dr Alexey V. Zolotov

Lorsque le Dr Alexey V. Zolotov fut assassiné en octobre 1995, la Russie eut à déplorer la perte d'un chercheur audacieux et entreprenant. Né en 1919, Zolotov développa un intérêt précoce pour la radio-physique avant de devenir un géophysicien reconnu. Zolotov exerça dans la république de Bachkirie puis plus tard dans la ville de Kalinine (aujourd'hui Tver), travaillant sans relêche sur l'hypothèse selon laquelle l'explosion de Tunguska était celle d'un appareil extraterrestre, son objectif étantd 'apporter un fondement scientifique aux idées de Kazntsev.

Finalement, son nom devint indissociable de l'histiore des évènements de Tunguska, masi cela eut un coût. Les travaux de Zolotov lui valurent de nombreux ennemis, et, à l'occasion, la colère de la communauté scientifique "officielle". Véritable scientifique doté d'un fort sens de l'éthique, Zolotov était également d'action: il n'était pas du genre à se contenter d'étudier l'incident depuis son fauteuil et il se rendit sur les lieux afin d'y effectuer des recherches par lui-même.
Son traité Tungusskaya Katastrofa 1908 goda parut en 1970, à Minsk, malgré la ferme opposition des astronomes soviétiques qui tentèrent d'en empêcher la publication. Toutefois, le vice-président de l'Académie des Sciences russe, V. P. Konstantinov, apporta son soutien à Zolotov et l'aida à faire paraître son important mémoire sur Tunguska.

Croyances, idées, théories, hypothèses

De nombreux Evenks, les natifs de la région de Tunguska, pensent qu'en ce jour fatidique de 1908, un dieu du nom d'Agdi descendit du Ciel dans la taïga. Ils prétendent qu'Agdi s'adresse à leur peuple, et que quantité d'Evenks en furent témoins. Pendant de nombreuses années, leurs chamans parvinrent à isoler la région du reste du monde, craignant de mettre en colère les dieux dont la fureur avait causé l'explosion de 1908.
Comme cela a déjà été évoqué plus haut, les scientifiques russes ne s'intéressèrent pas vraiment à l'incident de Tunguska avant les années 1920. Néanmoins, plusieurs théories en marge de la science circulèrent sur l'origine de l'explosion de Tunguska, allant d'un évènement de type "Sodome et Gomorrhe" au commencement du second conflit russo-japonais; certains invoquèrent d'autres causes comme un phénomène de foudre en boule, un explosion d'aérolithe, un  tremblement de terre hors du commun ou encore l'éruption d'un ancien volcan.

En 1927, les scientifiques se concentrèrent sur l'hypothèse de la météorite et se mirent à chercher dans la région des indices allant dans ce sens. Ils examinèrent la possibilité que la météorite, après l'impact, ait pu être totalement pulvérisée. En 1929, les scientifiques avancèrent l'idée que l'explosion de Tunguska avait pu être causée par le passage rapproché d'une météorite. En 1930, ils se penchèrent sur la théorie que Tunguska avait été frappée par le noyau d'une comète. En 1932, on évoqua l'idée qu'il aurait pu s'agir d'un nuage de poussières interstellaires avant que des experts émettent l'hypothèse en 1934 que Tunguska avait été touchée par la queue d'une comète.

L'année 1945 vit émerger la théorie de l'explosion d'un vaisseau extraterrestre qui donna lieu à l'expédition de Beria mentionnée plus haut. En 1946, des chercheurs suggèrent qu'un appareil, peut-être venu de Mars, s'était écrasé à cause d'une défaillance de ses sytèmes embarqués. Puis, en 1947, un autre groupe soutient l'idée que la clé du mystère de l'explosion de Tunguska était une météorite d'antimatière.
De nouvelles théories virent le jour au cours des années 1950 et 1960. En 1958, on émit l'idée que le coupable n'était dautre qu'une météorite de glace, et, en 1959, d'autres déclarèrent qu'il pouvait s'agir d'un fragment de l'hypothétique planète Phaéton. L'explication la plus insolite a sans doute été formulée en 1960 quand certains ont affirmé que l'explosion avait été causée par un nuage de moustiques de plus de 12 kilomètres cubes!
Les discussions autour de l'explosion d'une soucoupe volante prirent de l'ampleur en 1961 en même temps que l'on multipliait les efforts pour trouver des explications plus conventionnelles. En 1962, on souleva l'idée qu'un météore pouvait avoir fait un "trou" dans l'ionosphère. L'année suivante, des chercheurs affirmèrent qu'il s'agissait d'un phénomène électrostatique. EN 1964, il fut question d'un rayon laser d'outre-espace qui aurait frappé la taïga. En 19665, on avança la très surprenante théorie d'une tentative d'invasion extraterrestre menée par une race d'abominables hommes de neige évoluant à bord d'un engin victime de dysfonctionnements. En 1966, certains prétendirent que le responsable de l'incident de Tunguska était un fragment d'étoile blanche naine d'une densité extrême, et, en 1967, les chercheurs envisagèrent la possibilité d'une explosion de gaz de marais à cause d'un éclair.

En 1984, les scientifiques Aleksey Dmitriyev et Viktor Zhuravlyov de Novosibirsk avancèrent l'idée que le plasma pouvait avoir joué un rôle dans les évènements de Tunguska, et, en 1996, on suggéra que c'est Nikola Tesla qui fut à l'origine de l'explosion en expérimentant une torpille d'énergie sans fil dans le cadre d'un test d'armes non-conventionnelles sur de longues distances.
Le scientifique russe Boris I. Ignatov proposa l'explication que les évènements de Tunguska avait été causés par l'impact et la déflagration de trois foudres en boules, chacune de ces boules ayant selon sa théorie un diamètre d'environ un mètre.

Viktor Zhuravlyov et Alksey Dmitriyev ont récemment présenté une hypothèse intéressante. Utilisant un ordinateur, ils ont analysé les nombreux témoignages d'observateurs qui avaient été archivés ainsi que d'autres documents et articles de journaux de la période concernée. L'analyse informatique laissait penser qu'il pouvait y avoir en réalité dans cette affaire trois corps distincts évoluant dans des directions différentes, l'un venant du Sud, l'autre du Sud-Est et le dernier du Sud-Ouest; ces trois objets auraient convergés à Tunguska et leur réunion se serait soldée par une énorme explosion.
L'épicentre de l'explosion se trouve sur le site d'un ancien volcan qui était actif il y a deux cents millions d'années de cela. Ce champ magnétique, qui part des entrailles de la Terre et qui s'étend jusque dans l'espace, a des allures d'énorme piège, et il se pourrait qu'il ait "aspiré" l'explosion ainsi que les débris générés par l'évènement.
Zhuravlyov et Dmitriyev révélèrent également des faits nouveaux à propos du phénomène de Tunguska: ils découvrirent que six minutes après l'explosion, les instruments de l'observatoire d'Irkoutsk détectèrent une tempête magnétique qui dura pratiquement cinq heures et révélèrent l'existence du magnétogramme qui enregistra le phénomène.
Quantité de chercheurs pensent que c'est une comète qui est à l'origine des évènements; pourtant, aucun d'eux n'est parvenu à le prouver.
Feliks Zigel, qui enseignait l'aérodynamique à l'Institut de l'Aviation de Moscou et dont les efforts pour expliquer le phénomène OVNI irritèrent profondément ses collègues scientifiques et attirèrent l'attention de la CIA, s'opposa à cette idée. Zigel expliquait pour quelles raisons l'hypothèse de la comète est infondée dans l'article "Mif o Tungusskoy komete" paru dans le numéro 3 du magazine Teckhnika Molodezhi (1979).

Voici une liste des explications les plus intéressantes proposées pour Tunguska:

  • Explosion aérienne d'une comète ou d'un astéroïde
  • Trou noir
  • Particules d'antimatière
  • Vaisseaux spatial propuls" par uen énergie nucléaire
  • "Énergophore solaire" (une autre hypothèse de  Dmitriyev et Zhuravlyov)
  • Vaisseau spatial se déplaçant plus vite que la lumière et provoquant une dilatation du temps
  • Météorite supra-conductive
  • Puissantes charges électriques d'une météorite interagissant avec la surface de la Terre
  • Explosion de gaz naturel.

Note: il existe effectivement des gisements de gaz naturel dans la taïga et il se peut que du gaz soit relâché dans l'atmosphère en cas de secousses tectoniques. On estime qu'il faudrait approximativement 2,5 millions de mètres cubes de gaz pour produire une explosion de la force de celle qui s'est produite à Tunguska. Ce gaz se serait d'abord dispersé et aurait été emporté par les vents. Une fois en altitude, il aurait interagi avec l'ozone qui l'aurait oxydé, et on aurait observé une luminescence dans les cieux. En l'espace de 24 heures, une grande traînée de plus de 300 kilomètres se serait ainsi formée. Une fois mélangé avec l'air, ce gaz naturel aurait formé un énorme nuage, prêt à exploser. Une étincelle, peut-être causée par un éclair à plusieurs kilomètres d el'épicentre de Tunguska, aurait déclenché une traînée de feu qui aurait traversé le ciel jusqu'à l'épicentre. Là, le gaz naturel hautement concentré dans une cuvette aurait explosé en prenant la forme d'une formidabkle boule de feu. Cette explosion aurait violemment secoué la taïga russe, sa puissance faisant trembler le sol dans un mouvement quasi-tectonique, et le gaz naturel aurait alors cessé de s'échapper dans l'atmosphère. L'auteur de cette hypothèse, D. Timofeyev de Krasnoïarsk, rappellait aux lecteurs du journal Komsomolskaya Pravda (dans son numéro du 11 novembre 1984) que les Evenks affirmaient avoir vu l'eau "brûler comme du feu" dans les marais. On trouve du sulfure d'hydrogène dans la composition du gaz naturel; en brûlant, il forme de l'anhydride sulfureux, et ce dernier devient lui-même un acide lorsqu'il est mélangé avec de l'eau. Il est intéressant de noter que certains scientifiques estiment que le protoxyde d'azote présent dans l'atmosphère à la suite des évènements de Tunguska est très probablement à l'origine de la diminution de  30% dela couche d'ozone que l'on observée dans l'hémisphère Nord l'année qui suivit l'explosion.

Peu de gens connaissent un autre épisode lié aux évènements de Tunguska. Le spécialiste soviétique en astronavigation Ary Sternfeld a procédé au calcul de quelque chose de très intéressant mais que l'on a rarement évoqué. Au début du XXè siècle, les scientifiques connaissaient deux grandes oppositions, une opposition désignant le fait que deux corps célestes présentent des longitudes écliptiques qui diffèrent de 180 degrés par rapport à un troisième objet de référence. On dit qu'une planète est oppposition quand celle-ci est à l'opposé du Soleil dans le ciel, qu'il y a donc un alignement Soleil-Terre-planète.
Sternfeld savait cela, et il entreprit de calculer à quel moment un vaisseau devrait quitter Vénus pour rallier la Terre s'il souhaitait utiliser le minimum d'énergie en exploitant l'opposition Terre-Vénus. Le résultat était fantastique: si un appareil de ce type avait décolé de Vénus à l'époque la plus favorable, il serait arrivé sur Terre le 30 juin 1908... la date de l'évènement de Tunguska! Était-ce une coïncidence ? Mais ce n'est pas tout: si un vaisseau était parti de Mars lors de l'opposition de cette planète avec la Terre, il serait également arrivé à la même date.

En 1991, l'ingénieur russe E. Krutelev fit paraitre son analyse du phénomène de Tunguska dans le journal Rabochaya Tribuna. Il est convaincu que ce qui s'est produit dans la taïga ce jour-là n'était pas l'explosion d'un vaisseau extraterrestre mais plutôt son décollage. Il est arrivé à cette conclusion après avoir étudié les témoignages des habitants locaux, noté l'absence de traces d'une quelconque explosion, et le fait que les témoins avaient entendu un puissant grondement se déplçant en direction du Nord. Les idées de Krutelev sont-elles plausibles? S. Privalikhin, un témoin oculaire originaire du village de Kova, signala avoir d'abord entendu un "coup de canon" avant d'apercevoir un grand objet volant à l'avant plutôt large. L'objet vola horizontalement au-dessus du sol en laissant derrière lui une traînée lumineuse. I. Starichev observa quant à lui l'objet depuis la rivière Kama. L'orsqu'un autre observateur et lui-même levèrent les yeux, ils observèrent un "feu mouvant" dans le ciel, avec à l'intérieur un corps dont la taille était celle d'une moitié de Lune. V. Okhchin, un chasseur, se trouvait dans une cabane à une trentaine de kilomètres de l'épicentre. Il fut témoin du déracinement instantané des arbres centenaires de Sibérie, et il s'aperçut que la partie haute des arbres était en flammes. L'instant suivant, les témoins observèrent un gigantesque nuage en forme de champignon s'élever dans le ciel à l'horizon.
Le professeur A. Zolotov, qui reprit les recherches là où L. Kulik les avait laissées, croyait lui aussi que le phénomène de Tunguska avait été causé par un objet d'origine artificielle. Néanmoins, pour lui, l'objet était "une bombe d'OVNI" d'une puissance de 40 mégatonne. Il estime qu'il faut voir en ce bombardement extraterrestre un signe fort en provenance d'un autre monde pour attirer notre attention. Afin de minimiser l'impact de la bombe sur les différentes formes de vie de la planète, on l'avait délibérément fait exploser dans l'une des régions les plus reculées et les moins peuplées de la Terre.

L'hypothèse de la comète connut un renouveau dans les anénes 1980. Les chercheurs mirent en avant la présence d'iridium comme preuve qu'une comète avait bien explosé dans le ciel sibérien en 1908. L'iridium est un élément rare sur Terre mais on le trouve fréquemment dans les météorites, les comètes et les astéroïdes. Des dépôts anormaux d'iridium dans la tourbe semblent corroborer l'hypothèse d'un impact de comète aux yeux d'un grand nombre d'experts aussi bien russes qu'occidentaux.
Les expéditions soviétiques de la fin des anénes 1950 et du début des années 1960 permirent de découvrir des billes de métal et de verre microscopiques dans le sol de la taïga. Ramachandran Ganapathy, un scientifique américain, procéda à l'analyse des éléments de plusieurs de ces billes et découvrit qu'il y avait eu enrichissement en iridium. Il pense que ces objets ont une origine extraterrestre, mais on dispose pas de suffisamment d'informations pour établir si c'est une comète ou une astéroïde qui est à l'origine des évènements.

En 1984, Ramachandran Ganapathy tomba sur un indice en rapport avec l'affaire de Tunguska qui était resté jusqu'alors profondément enfoui dans les glaces de l'Antarctique. Alors qu'il était occupé à examiner de la glace qui s'était formée au cours des vingt premières années du XXè siècle, Ganapathy découvrit un échantillon dantant de 1909 qui, une fois fondu, révéla la présence de résidus microscopiques riches en matériaux météoritiques; il remarqua en effet sur la glace des débris submicroniques collés à des grains de poussière. Si ces éléments sont à rappprocher du dossier de Tunguska, cette découverte pourrait signifier que l'objet de Tunguska était bien plus grand que ce que l'on croyait jusque-là. En se basant sur les données recueillies au Pôle Sud comme preuve de l'importance des retombées atmosphériques de l'évènement, Ganapathy estime que l'objet était un monstre de sept millions de tonnes et de 165 mètres de diamètre.

Il existe une autre hypothèse intéressante qui fait intervenir le plasma: les recherches militaires que mènent actuellement la Russie pourraient valider cette théorie. Lors d'une interview réalisée en 1996 pour Voice of Russia World Service, le physicien Boris Belitsky fut interrogé sur le développement des générateurs de micro-ondes en Russie; ses réponses se révélèrent d'un grand intérêt pour les tenants de la théorie du plasma.

Pour ceux que la recherche militaire intéresse, les puissants générateurs de micro-ondes peuvent servir à "tirer" du plasma. Le plasma, un état de la matière constitué de particules chargées d'ions et l'électrons, est présent par exemple dans les décharges d'électricité statique et les étincelles. Le plasma est aussi une caractéristique des réactions thermonucléaires, à l'instar de ce qui se produit au sein du Soleil. Les spécialistes russes de l'espace réalisent des expériences avec le plasma depuis longtemps et ont tenté de fabriquer des moteurs reposant sur cette forme d'énergie pour les sondes envoyées vers Mars dès les années 1970. Des études plus poussées sur le plasma ont été menées dans le cadre de travaux sur la fusion nucléaire dirigée, et des recherches pour des applications militaires ont été conduites au sein des laboratoires des complexes militaro-industriels les plus prestigieux, dont l'Institut de Recherches d'Instruments Radio de Moscou.

S'ils étaient encore perfectionnés, les générateurs de micro-ondes seraient capables d'émettre du plasma sur la trajectoire d'un missile ou d'un aéronef en approche. Ce projectile pourrait alors ioniser la région de l'impact et occasionner de graves perturbations, rendant ainsi la cible inopérante. Lors du sommet russo-américain qui s'est tenu à Vancouver en 1993, les Russes ont proposé de mener conjointement des expériences en vue de tester ce type de générateurs (ou armes à plasma comme on les appelle en Russie) comme alternative au programme Initiative de Défense Stratégique (IDS).


Source: Le Roswell russe, Paul Stonehill et Philip Mantle, 445 pages.
Raymond Lefèvre est Artiste-peintre et portraitiste, Astronome-amateur, Professeur d'Histoire de la Musique (retraité) et Musicologue. Blog de Raymond


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Le récit du transfuge britannique

Le lieutenant-colonel Anthony Godley, un expert britannique en défense et membre du Royal Military College of Science, disparut en Angleterre en avril 1983 à l'âge de 49 ans. Malgré le fait qu'il aurait pu empocher un héritage s'élevant à plus de 600 000 dollars s'il s'était simplement donné la peine de le réclamer, jamais il ne se manisfesta et il fut déclaré mort. Que cette disparition a-t-elle à voir avec les évènements de Tunguska? Même s'il n'est pas évident de prime abord, il existe tout de même un lien.
Godley fait partie de ces 22 scientifiques britanniques qui sont morts ou qui ont disparu dans d'étranges circonstances depuis 1982. Tous avaient reçu une formation de pointe en informatique et tous travaillaient sur des projets hautement classifiés en rapport avec l'Initiative de Défense Stratégique américain (le fameux programme Guerre des Étoiles). Pour le gouvernement britannique, ces décès et disparitions ne sont que des coïncidences.
Dans le cas de Godley, le disparu réapparut à Moscou en avril 1985. Les soviétiques prétendirent qu'il était colonel au sein des Services de Renseignements britanniques, et qu'il avait révélé au KGB que les Anglais étaient impliqués dans le présumé développement d'une nouvelle arme, une "comète guidée". Selon le KGB, les Britanniques avaient prévu d'envoyer une comète guidée pour anéantir Léningrad; la comète devait s'approcher de la Terre en arrivant de la direction du Soleil de telle sorte que les astronomes la repèrent au dernier moment et que toute tentative pour la parer soit inutile: il est en effet impossible d'espérer contrer de genre d'attaque sans une période de préparation aussi longue que complexe.

D'après Godley, les Britanniques et leurs homologues américains s'étaient querellés quant au choix de la cible, car la desctruction simultanée de ces deux objectifs n'aurait pas manqué de soulever des interrogations. Les américains auraient préféré que ce soit Moscou, mais comme Léningrad était la plus grande base navale soviétique, cette ville représentait la cible la plus séduisante pour le Royaume-Uni. On dit qu'un scientifique impliqué dans les recherches du programme IDS et dont le nom de famille était Brockway, fit une conférence secrète à l'intention des dirigeants militaires au sujet de l'utilisation de comètes comme armes. Il affirmait qu'une intelligence extraterrestre avait déjà employé des comètes dans ce but. Suite à sa prestation, les militaires britanniques affectés au programme IDS auraient décidé de se concentrer sur le développement d'un tel armenent au détriment d'autres programmes pourtant prometteurs. Il semblerait que Brockway se soit suicidé et qu'après sa disparition, le groupe britannique préposé à l'étude des "armes-comètes" ait été dissout. Un autre scientifique britannique, que les Russes affublent du sobriquet de "Drankwater", suggéra que Brockway avait été assassiné par des extraterrestres pour avoir révélé le secret sur la technologie des comètes guidées. En revanche, Godley ne pensait pas que Brockway s'était donné la mort et se gardait bien d'accuser des extraterrestres; il était convaincu que Brockway avait été exécuté par le M15, l'agence de renseignements britannique.
Godley, lui-même officier du M15, était parfaitement conscient que l'agence alors dirigée par Dame Stella Rimington n'appréciait pas du tout son analyse du décès de Brockway; Godley se dit que la seule échappatoire possible pour lui était de passer le rideau de fer. Même si les extraterrestres parviendraient à le retrouver où que ce soit sur Terre, son soucis immédiat était ses anciens collèges du M15.

Godley apprit au KGB que les Britanniques avaient demandé "un impact limité" si une comète venait à frapper une cible soviétique. Les stratèges de l'OTAN auraient établi un plan en se basant sur les études que des cientifiques russes avaient fait paraître au sujet de "l'hypothèse de la comète" pour expliquer les évènements de Tunguska. Bien que ces travaux étaient parus en URSS, ils devinrent bientôt accessibles aux chercheurs de l'ensemble de la planète. Un document disait que si l'explosion de Tunguska était due à une comète, comme certains le croyaient, cela signifiait qu'il était alors possible d'envisager d'utiliser des comètes comme armes. Une comète comme celle que l'on pensait être à l'origine de la catastrophe de Tunguska était susceptible de produire une énergie estimée entre 20 et 40 mégatonne. Après avoir étudié ces rapports russes, les Britanniques furent apparemment convaincus que c'était bien uen comète qui avait explosé au-dessus de la taïga sibérienne.
La source de cette histoire de transfuge britannique est Entsiklopedia Nepoznannogo (L'encyclopédie de l'inconnu), un ouvrage de compilation que l'on doit à Vadim Chernobrov et qui fut imprimé à Moscou en 1998. Ce livre contient en outre des informations tirées d'un article de Yevgeny Merkulov qui est initialement paru dans le numéro 5 du magazine Znanie-Sila (1995).

Il se peut que l'histoire de Godley n'était rien de plus que les divagations d'un "désaxé" qui avait besoin de trouver une raison de quitter le Royaume-Uni et de trouver refuge en URSS. Ou y a-t-il quelque chose de plus dans cette affaire? Existe-t-il une corrélation entre Godley et d'autres scientifiques britanniques impliqués dans le programme IDS et qui ont perdu la vie dans des circonstances troublantes après 1982?
Chernobrov pose une autre question: est-il possible que les Britanniques qui ont participé au projet "armes-comètes" du programme IDS se soient basés sur les informations du livre de Valery Burdakov et Yuri Danilov publié en URSS en 1980, Raketi Buduschego (Les missiles du futur). Chernobrov pense qu'il est très possible que le livre de Burdakov, dans lequel l'auteur s'interroge sur les armes insolites de l'avenir, peut avoir inspiré le programme secret britannique des "comètes guidées".

L'idée d'armes-comètes découle apparemment d'observations qui avaient été effectuées en avril 1957 sur la comète Arend-Roland. En effet, l'observatoire solaire d'Harestua, dans la banlieue d'Oslo, s'intéressa à une comète inhabituelle que certains disaient aller à l'encontre de nombreuses lois de l'astronomie. Durant la deuxième moitié de ce mois d'avril, il fut possible de l'observer au crépuscule depuis l'hémisphère Nord sous la forme d'un objet extraordinaire évoluant dans le quart Nord-Ouest du ciel. Le 15 avril, la tête de la comète afficha une magnitude de zéro² et une queue qui mesurait entre 25-30 degrés. Entre le 20 avril et le 3 mai, la comète présenta une anti-queue (une anti-queue est une queue qui pointe en direction du Soleil) s'étendant sur 15 degrés de longueur. Au terme de cet épisode de luminosité observée au mois d'avril, Arend-Roland descendit à une magnitude de 3. Durant le laps de temps que dura l'observation, la comète avait traversé les constellations du Triangle, de Persée et de la Girafe; après la mi-mai, alors qu'elle était devenue un objet circumpolaire, elle ne fut bientôt plus visible à l'oeil nu.
Cette surprenante anti-queue longue et étroite était restée très clairement visible; dans la plupart des autres cas, l'anti-queue observée est plus courte. La queue qui pointait vers le Soleil disparu aussi inexplicablement qu'elle était apparue. De plus, les astronomes détectèrent uen mystérieuse source radio en provenance de la comète. Les signaux les plus puissants, qui restent à ce jour une énigme, furent enregistrés entre le 16 et 19 mars, juste avant l'apparition de la queue. Le comète se comportait comme un objet fabriqué et guidé ou contenant peut-être un élément artificiel. Burdakov et Danilov émirent l'idée que ces nombreux comportements anormaux pouvaient être le signe que cette comète avait un lien avec une civilisation extraterrestre. Les astronomes constatèrent ainsi de signuliers changements d'orbite, l'apparition et la disparitions de queues ainsi que l'émission de signaux radio inconnus.

Il semblerait que Godley ait confié aux responsables du KGB que les scientifiques britanniques avaient décidé d'apporter leur contribution au programme américain IDS en travaillant sur le projet des armes-comètes. Même s'ils rejetaient la théorie voulant que des extraterrestres soient impliqués dans des comètes comme celle de Arend-Roland, on dit que les britanniques aimaient l'idée de pouvoir modifier artificiellement la trajectoire d'une comète en recourant à la technologie. En lançant un engin dans l'espace et en le fixant au corps d'une comète, ils pensaient être en mesure de corriger sa course et de la guider vers une cible précise. Le chercheur Vadim Chernobrov a compilé quantité d'informations à propos de l'aspect technique du fonctionnement supposé de telles comètes, et il propose en outre une nouvelle théorie sur Tunguska qui repose sur les travaux qu'effectua A. Zolotov dans les années 1960 et où il est question d'une modification de l'espace-temps; cette question sort néanmoins largement du cadre de cet ouvrage.

Kasantsev

Sergueï Korolev, le père du programme spatial soviétique, se mit à s'intéresser de près aux évènements de Tunguska après avoir lu une histoire écrite par Alexander Kazantev dont il a déjà été question plus haut et qui devint par la suite membre du groupe de recherche ufologique Kosmopoisk. En 1946, Kazantev, un ancien colonel de l'armée soviétique, rédigea un court récit où il affirmait que seule une explosion nucléaire pouvait avoir engendré une telle destruction à Tunguska, et étant donné que ce genre d'armements n'existait pas sur terre en 1908, ces évènements ne pouvaient être dus qu'à qu'explosion désastreuse d'un vaisseau à propulsion nucléaire.

Cette histoire acquit une certaine renommée en Union Soviétique et fut rééditée à plusieurs reprises. En 1958, elle fut publiée sous la forme d'un livre intitulé Guest from space (Invité de l'espace) qui devint un succès de librairie.
Cette idée d'un appareil extraterrestre en perdition lui vint après qu'il ait entendu une émission sur les bombes atomiques que les États-Unis venaient de larguer sur le Japon. Ayant lui-même fait l'expérience des horreurs de la guerre en tant que soldat, Kazantsev revenait tout juste d'Europe en avril 1945 quand il entendit une émission sur la dévastation d'Hiroshima et de Nagasaki. Kazantev fit aussitôt le lien entre ces explosions et les évènements de Tunguska qui partage de si nombreuses similitudes avecune détonation nucléaire. Kazantev était bien informé sur l'affaire de Tunguska pour avoir lu grand intérêt les récits décrivant les expéditions de Kulik et du fait qu'il connaissait au moins l'une des personnes qui y avait participé.

Après avoir fait le rapport entre les bombes américaines et la dévastation de Tunguska, Kazantev exposa ses idées à son proche ami Victor A. Sitin de Moscou, et Kazantev se mit également à étudier les légends evenks qui évoquaient l'explosion. C'est à cette époque que Kazantev entreprit de faire des recherches sur la technologie nucléaire, tâche très difficile en Union Soviétique en 1945. Finalement, il parvint à entrer en contact avec l'éminent physicien Lev Landau qui allait être appelé à recevoir plus tard le prix Nobel de physique. Landau révéla à Kazantev les principes fondamentaux de la bombe atomique, ce qui conduisit ce dernier à écrire unehistoire de science-fiction qui fut publiée en 1946 sous le titre "THE Explosion" (L'explosion) dans le principal magazine soviétique de vulgarisation scientifique Vokrug Sveta.

Par la suite, l'histoire fut adaptée en une pièce de théâtre que l'on joua au planétarium de Moscou. Les nombreux spectateurs qui se rendaient au planétarium pensaient assister à une conférence et se retrouvaient au beau milieu d'une pièce brillamment conçue, ce qui constituait sans doute une première dans les annales de la science. L'assistant du directeur du planétarium, qui était l'un des "acteurs" de la pièce, n'était autre que Feliks Yuryevitch Zigel, un chercheur soviétique titulaire d'un doctorat en science et doctorant en cosmologie à l'Institut de l'Aviation de Moscou. Zigel, que l'on considère comme l'un des pionners de l'ufologie russe, rédigea plus de 40 ouvrages sur l'astronomie et l'exploration spatiale.

Au cours de la représentation, Zigel évoquait les évènements de Tunguska et d'autres phénomènes anormaux que Kulik avait observés. Soudain, un "membre de l'audience" qui se trouvait être un acteur et qui portait un uniforme de colonel russe se levait pour lui poser des questions à propos des explosions atomiques. D'autres "invités" se levaient à leur tour pour entamer des conversations avec les vrais invités. Cette représentation fit sensation à Moscou et il devient très difficile de se procurer des tickets pour y assister. Elle eut pour effet de refaire parler du mystère de Tunguska, et les discussions sur ce sujet redevirent subitement à la mode et à nouveau dignes d'intérêt. Ce spectacle joué au planétarium de Moscou en 1946 marqua grossièrement le début des recherches soviétiques sur le phénomène OVNI, l'origine de l'ufologie russe.

Toutefois, cette agitation n'était pas du goût de tout le monde. Des astronomes exprimèrent leur mécontentement pour ce qu'ils considéraient n'être que des inepties pseudo-scientifique et firent paraïtre des articles dans des magazines scientifiques pour critiquer Kazantev et Zigel. Malgré le fait que la pièce jouée au planétarium était basée sur une oeuvre de fiction, les critiques en parlèrent comme s'il s'agissait d'une authentique conférence scientifque. Les principaux journaux soviétiques se mirent à publier des articles discréditant l'hypothèse extraterrestre pour Tunguska. Mais malgré toute cette hostilité, l'idée avait irréversiblement marqué les jeunes générations de Russes et l'intérêt pour les OVNIs se mit à croître de façon très sensible.

Inspiré par l'hypothèse extraterrestre, Sergueï Korolev, le père du programme spatial soviétique (sur lequel nous reviendrons plus en longueur dans le chapitre suivant), organisa en 1960 une expédition dans la taïga à laquelle prirent part deux hélicoptères pour découvrir ce que les "extraterrestres" avaient utilisé comme matériaux pour fabriquer leur appareil. Gardant le secret sur la véritable nature de l'expédition, les membres qui la composaient, parmi lesquels figuraient des scientifiques très qualifiés en matière de recherche spatiale, étaient prétendument simplement partis "en vacances" à Tunguska. Ces "vacances" consistèrent à arpenter le paysage hostile de Tunguska afin d'y repérer tout débris potentiel d'une engin extraterrestre ou tout ce qui pouvait témoigner d'une explosion. Parmi les ingénieurs figurait Georgy Mikhailovich Grechko, futur cosmonaute, qui se trouvait aussi être un plongeur expérimenté mais qui n'eut pas l'occasion d'effectuer des recherches sous l'eau avant que Moscou ne le rappelle. Lorsqu'elle prit fin, l'expédition de Korolev n'avait elle non plus trouvé aucune trace de quelque substance que ce soit.

Un autre fait curieux en rapport avec la région de Tunguska porte sur les croyances et légendes locales. Nous avons déjà dit que les Evenks, qui peuplent les lieux, vouent un culte à Agdi. Selon leurs légendes, Agdi ("Tonnerre") est le seigneur du tonnerre et de la foudre, et il rejoint son épouse, Eau, durant les chauds mois d'été. Les Evenks, les Oroks, les Orochis et d'autres tribus de la taïga croient que la venue d'Agdi en 1908 est à l'origine de la formidable explosion qui y a eu lieu. Et, comme cela a également été dit, on empêcha les locaux de se rendre sur les lieux de l'explosion qui n'étaient autres que la demeure d'Agdi sur Terre. La réserve naurelle de Tunguska, qui préserve un cadre exceptionnel, a été créée en 1955 et permet aux touristes de visiter les lieux en rapport avec les évènements et de voir de près le mode de vie des Evenks. La taïga de l'Est de la Sibérie abrite encore de nos jours une vaste étendue restée vierge, probablement l'une des plus importante au monde.

Yuri Lavbin

Le 10 août 2004, le journal russe Pravda publia un article sur une nouvelle expédition scientifique partie faire des recherches sur la supposée "météorite" de Tunguska. D'après Pravda, les membres de l'expédition, qui était organisée par un groupe du nom de Fondation de Krasnoïarsk pour l'Étude du Phénomène Spatial de Tunguska, affirment avoir retrouvé des "blocs" qui prouveraient la présence d'une technologie extraterrestre.
Le service de presse de l'administration evenk précisait que l'expédition avait travaillé dans la partie occidentale du secteur en été 2004, et c'est l'analyse d'une photographie satellite de la région de Tunguska qui permit d'établir l'itinaéraire que suivit la mission. Les membres de l'équipe pensent avoir mis au jour d'importants éléments d'une machine extraterrestre qui se serait écrasée en ces lieux en 1908. De plus, ils prétendent avoir trouvé l'insaisissable pierre que des témoins oculaires des évènements avaient mentionnés dans leurs témoignages. Cette mystérieure pierre, qui pèse 50 kg, fut remise à la ville de Krasnoïarsk à des fins d'études et d'analyses. Baptisée la "pierre caribou" par les habitants locaux, cette curieuse pierre est entièrement formée d'un matériau cristallin.

Le chercheur responsable de l'expédition, Yuri Lavbin, qui a consacré bon nombre d'années à tenter de résoudre le mystère de Tunguska, est le président de la Fondation pour l'Étude du Phénomène Spatial de Tunguska, une association qui s'applique à monter des expéditions dans la région depuis 1994. L'équipe se composait de chimistes, de physiciens, de géologues et de minéralogistes. Pour Lavbin, une comète et une machine volante artificielle sont entrées en collision à une dizaine de kilomètres au-dessus du sol, provoquant une explosion.
Lavbin prétend que son groupe a trouvé deux étonnantes pierres noires en forme de cube qui mesurent environ un mètre vingt de côté dans le secteur de la rivière Podkamenaya Tunguska.

Selon Lavbin, l'origine de ce spierres n'est pas naturelle car celles-ci auraient été "manufacturées" à partir d'un matériau qui rappelle le type d'alliages que l'on emploie dans la fabrication des fusées spatiales. À l'heure où nous écrivons ces lignes, d'autres tests sont prévus afin de déterminer la composition exacte de ces mystérieuses pierres.
Yuri Lavbin expliqua à l'agence MosNews que ses chercheurs étaient parvenus à établir la trajectoire possible de l'objet de 1908 et qu'ils soutenaient que celui-ci s'était déplacé en direction de l'Est et non vers l'Ouest comme on l'avait toujours cru. Lavbin prévoit de mettre sur pied de nouvelles expéditions dans la région de Tunguska dans l'espoir de résoudre cette énigme une bonne fois pour toutes.

En mai 2009, Lavbin présenta une nouvelle théorie, à savoir qu'un appareil extraterrestre s'était sacrifié pour empêcher qu'une gigantesque météorite frappe la Terre. Lavbin expliqua à l'agence Macedonian International News qu'il pense que les blocs de quartz portant d'étranges marques qui ont été découverts sur le site sont en réalité des débris d'un panneau de commande extraterrestre qui seraient retombés au sol après que la météorite ait percuté le vaisseau. Selon Lavbin, il n'existe pas de technologie sur terre permettant de réaliser ce genre de gravures complexes sur une surface de cristal. Il a également découvert des fragments de silicate de fer qui proviendraient de l'espace.
Il apparait clairement que  malgré le grand nombre de scientifiques qui se sont rendus sur les lieux de l'explosion, même avec les équipements sophistiqués que l'on peut trouver aujourd'hui, toutes les tentatives visant à identifier ce qui a réellement explosé ce jour de  1908 ont échoué jusqu'à présent.
Pour l'instant, nous avons examiné deux dossiers ufologiques majeurs qui ont chacun reçu en leur temps le surnom "d'incident de Roswell russe". Il est intéressant de noter que le "top 3" des présumés crashes d'OVNIs (Tunguska en 1908, Roswell en 1947 et Dalnegorsk en 1986) sont espacés par des intervalles de 39 ans. Alexander Krivenyshev, un scientifique russo-américain, a été le premier à mettre en évidence cette anomalie numérologique. Le nombre 39, qui est 13 fois 3, revêt une signification particulière dans le domaine de la numérologie.

À présent, pour bien comprendre les affaires de Tunguska et de Danelgorsk dans le contexte des autres observations d'OVNIs en Russie, nous allons nous pencher sur des évènements ufologiques du passé. La plupart des témoignages qui suivent émanent de témoins particulièrement crédibles, comme des pilotes, des militaires, des navigateurs,  des astronomes et des cosmonautes. Comme nous le savons maintenant, à l'époque de l'Union Soviétique (1922-1991), les citoyens ordinaires n'avaient pas le droit de s'exprimer sur la plupart des sujets paranormaux, et cette interdiction incluait les OVNIs; ceux qui osaient parler d'OVNIs s'exposaient au ridicule et à la honte ou bien courianet le risque de se faire enfermer dans un établissement psychiatrique, voire pire.
En revanche, il était plus difficile de ne pas tenir compte des comptes émanant de sources "fiables". Le gouvernement soviétique était secrètement aussi désireux (sinon plus) que la plupart de ses citoyens de résoudre l'énigme des OVNIs, lesquels semblaient se rire es efforts et à leurs installations militaires où que ce soit sur le territoire; c'était comme si ce smystérieux objets volants faisaient un pied de nez aux Soviétiques et à leurs secrets militaires en demeurant insensibles aux avions et aux missiles envoyés dans l'espoir de les abattre.
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L'explosion de Tunguska 30 juin 1908
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